rue GAUTHIER
Origine
Anciennement
1879
 
Données historiques
Une première rue Gauthier existe déjà en 1879 entre l'avenue de Lorimier et la rue Parthenais. Elle est ensuite prolongée à la suite de la cession d'un tronçon, le 15 juin 1903, par Joseph Brunet et William Mann, et l'acquisition d'une autre section, de dame William Mann, le 22 janvier 1909. Aucun document ne justifie cette dénomination.
Source : LA VILLE DE MONTRÉAL. Les rues de Montréal-Répertoire historique. Montréal, Méridien, 1995, 547 p
Description sommaire de la voie
La rue Gauthier est presque à sens unique (direction Est-Ouest) n'est pas rectiligne et présente un lèger décroché aprés le rue des Érables.
Bordée par des condos duplex, triplex centenaires elle présente aussi quelques commerces ce qui lui donne un air de petit village. Elle consitue ainsi un îlot résidentiel dont le calme est perturbé depuis un an, par des véhicules qui contournent la rue Rachel.
Entre l'avenue Papineau et le rue des Érables, une piste cyclable est aménagée.
Note: Ange PASQUINI (2010)
Note complémentaire

Le secteur Gauthier en 1912Cette carte montre l'existence d'une résidence dans l'axe de la rue Gauthier, côté est de De Lorimier, cette configuration 1912 aurait bien apaisé la circulation aujourd'hui...Ce serait intéresasant de retrouver des témoignages sur cette résidence aujourd'hui démolie.

Recherches: André Bossé(2012)
Un peu plus tard dans ce secteur dénommmé Saint-Eusèbe, la rue Gauthier traversait l'avenue PAPINEAU et rejoignait l'avenue ÉMILE-DUPLOYÉ. Aujourd'hui ce n'est plus possible: mais qui s'en plaindrait.
Notons que ce qui se passe, en 2012, pour le tronçon de la rue Marie-Anne Est qui traverse le parc BALDWYN n'est donc pas une nouveauté.
Note: Ange PASQUINI (2012)
Souvenirs de jeunesse
De mes souvenirs d'enfance, je me souviens être allée souvent jouer à la marelle, danser à la corde ou faire du patin à roulettes sur la rue Gauthier près de la rue Papineau. Une amie, France Malo, demeurait avec ses parents, son frère, un vieil oncle et une vieille tante sur la rue Papineau, coin nord-est de la rue Gauthier. J’allais parfois porter ou chercher les chemises de mon père chez le Chinois qui tenait une buanderie située, si je me souviens bien, sur le côté sud de la rue Gauthier, entre les rues Dorion et Bordeaux. le Chinois portait le costume traditionnel et avait une grande tresse de cheveux noirs. Dans la pièce d’accueil des visiteurs, il était séparé d’eux par une grille. Il était toujours très poli et, après nous avoir remis le colis, nous saluait à la manière chinoise, en pliant le torse. De l’autre côté de la rue, il y avait un dépanneur (voir article sur ce dépanneur).
Voilà les souvenirs que j’ai de la rue Gauthier.
La maison où le Chinois tenait une buanderie n’était pas sur un coin de rue. Mais peut-être faisait-elle partie de la maison de l’actuel nettoyeur qui en agrandissant les lieux se serait retrouvé sur le coin de rue.
J’allais souvent au dépanneur au coin des rues Cartier et Rachel. Le dépanneur avait deux paliers. On entrait sur un palier où étaient les bonbons, le pain, le lait, les journaux. Puis on descendait au palier inférieur au fond du magasin pour d’autres produits, je ne me souviens plus lesquels. Je ne sais pas si le dépanneur existe encore. Mais là, je m’égare, il ne s’agit pas de la rue Gauthier.
En patin à roulettes, mes amies et moi, nous faisions le tour du carré : Papineau, Rachel, Cartier, Gauthier.
Je continue de me rappeler....
Louise Dazé (2013)

Voici les informations que j’ai recueillies de mon amie Janine Dansereau qui a demeuré au 4017 de la rue Papineau.
À l’arrière de la maison située au 4001 Papineau, il y avait un petit logement dont la porte donnait sur la ruelle, rue Gauthier. La propriétaire du bloc, Mme Demers, demeurait là avec sa fille, Louise. De l’autre côté de la ruelle demeurait, au premier étage, la famille Mondion (orthographe à vérifier) et, au-dessus, Mme Picard. Cette dernière étendait son linge dans la ruelle en mettant un drap tout le long de la corde sous les draps à sécher et ceci dans le but que la corde ne salisse pas les draps lavés. Chez les Mondion demeurait Mlle Séguin. Celle-ci venait, à l’occasion, garder Janine et ses frères. Dans le bloc suivant, demeurait une famille d’Ukrainien, les Grod dont le fils Michel jouait avec le frère aîné de Janine, André. Les Grod cultivaient un jardin sur le terrain de Mlle Gravel (qui demeurait au coin de la ruelle des Garages, sur Papineau, mais qui disposait d’une grande cours derrière, tout le long de l’arrière des maisons de la rue Gauthier. Les enfants du coin allaient aussi jouer dans la cour de Mlle Gravel sans son consentement, bien sûr.
Tout près des Grod, il y avait la famille Daigneault.
Luis de CespedesLe comédien Luis de Cespedes, décédé le 22 mai dernier, aurait habité sur la rue Gauthier. André Dansereau était un ami. Lors d’une émission de télévision où on essayait de rejoindre les anciennes relations d’un homme célèbre, André Dansereau a été invité à venir sur le plateau rencontrer Luis de Cespedes. (Histoire à vérifier avec Janine Dansereau).
Coin Cartier sud-est, il y avait le petit restaurant Chez Rita. Il y avait là aussi un comptoir de bonbons fréquenté par les enfants du coin.
Coin Cartier nord-ouest, il y avait l’épicerie Mirault (orthographe à vérifier). La famille Mirault habitait au-dessus du commerce.
Au coin sud-ouest de Dorion, il y avait la quincaillerie (ou ferronnerie) De Guire, remplacée plus tard par un tailleur, M. Jean Sigouin. En face, il y avait le dépanneur Comeau.
Au sud-est de Dorion, il y avait le restaurant Boisvert.

Au coin de Bordeaux, se trouvait l’épicerie de M. Bigras. Sa fille est venue au couvent avec moi et Janine. Nous étions dans la même classe.
Mon amie France m’a dit qu’au-dessus des Mondion, demeurait la famille Doyon.
Avant les Grod, il y a eu la famille Sanetin (écrit phonétiquement), dont le fils, un rouquin, était joueur de tours.
Il y a eu l’épicerie Charland.
France m’a énuméré aussi le nom des familles Gilbert, Bélec Éthier mais sans préciser où ils demeuraient.

Témoignage recueilli auprés de France et Robert Malo ainsi que Janine Dansereau par Louise Dazé (2013)

Adresses d'intérêt patrimonial
2001
Vol au dépanneur
2118
fresque de la Nouvelle-France en 1705
2120
ex-café Ledwidge
 
Iconographie
Triplex centenaire
ex-café Ledwidge
Fresque de la Nouvelle-France
Condo sur lequel la fresque est  peinte
Mis à jour le : 19-feb-15
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