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avenue des PINS
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Origine
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Anciennement
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29
septembre 1961
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rue
de l'Hôtel-Dieu |
Données offcielles |
En 1859 et 1860, les religieuses
hospitalières de Saint-Joseph font construire un
nouvel hôpital sur la rue Saint-Urbain. En 1864, elles
cèdent à la Ville cette voie connue sous le
nom de rue de l'Hôtel-Dieu.
En 1875, les plans dressés par Frédéric
Olmsted pour l'aménagement de voies sur le mont Royal
prévoient une ceinture à la base de la montagne.
Le 30 juin 1876, le conseil municipal adopte un plan qui prévoit
l'ouverture de trois voies auxquelles on donne les noms de
Elm, Cedar et Pine, sans doute pour rappeler les principales
essences des arbres du parc. Ce plan intègre la rue
de l'Hôtel-Dieu dans Pine Avenue. Depuis 1961, la dénomination
est devenue officielle.
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Source
: LA VILLE DE MONTRÉAL. Les rues de Montréal-Répertoire
historique. Montréal, Méridien, 1995, 547
p |
Description sommaire de la voie |
L'avenue des PINS ceinture une bonne partie
du mont Royal pour aboutir à la rue SAINT-DENIS.
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Où sont les pins qui forment
le nom de l'avenue des Pins? |
La question est souvent posée :
Où sont les pins qui forment le nom de l'avenue des
Pins? Je crois qu'il n'ont jamais été nombreux,
du moins pas quand l'avenue des Pins a été créée
en 1875 lors de la fondation du parc du Mont-Royal. À
cette époque, trois rues étaient créées,
Elm, Cedar et des Pins, et il est fort possible que les noms
ont peu à voir avec la prédominance des arbres.
Compte tenu de la pomme de vergers cultivée sur les
flancs sud et ouest de la montagne, l'une des nouvelles rues
du nord-ouest de la ville aurait pu être nommé
Pomme.
Peut-être qu'à cette époque, la pomme
n'était pas assez digne de prêter son nom à
la prestigieuse rue du Square Mile que la bourgeoisie canadienne
allait habiter. Cependant, l'elm, le cèdre et le pin
sont des arbres de l'empire britannique. L'elm est reconnu
pour sa valeur ornementale et le cèdre est utilisé
pour les poteaux de clôture, les bateaux et les bardeaux
pour l'extérieur des maisons.
Quand au pin, nous supposons que le pin blanc (Pinus strobus),
est le plus commun des pins dans le bois d'érable des
forêts qui couvrent le sud-ouest du Québec et
il y en aurait eu beaucoup sur le mont Royal et dans la forêt
environnante. Il s'agit du pin - vous le devinez - le seul
pin représenté dans les tableaux du Groupe des
Sept (bien que Tom Thompson a également peint Jack
Pine, plus au nord), l'emblématique et tourbillonnant
pin, qui se trouve sur les montagnes des Laurentides.
Cet arbre a été décimé au 19ème
siècle, d'abord par les Britanniques pour les mâts
et les pièces de rechange de la Royal Navy (ils avaient
perdu l'accès au pin Riga, alias sylvestre, quand Napoléon
a pris le contrôle des ports de la mer Baltique en 1806),
deuxièmement, par des colons qui préparaient
les terres pour l'agriculture et, enfin, par l'industrie du
bois pour la fabrication des planchers, les revêtements
extérieurs, les granges et les meubles.
Voilà une source importante de la création de
la richesse dans la région d'Ottawa, et la raison d'être
de plusieurs villages. Les grandes qualités du pin
blanc étaient sa présence en abondance, sa taille,
le faible rétrécissement du bois, et, peut-être
plus important encore, le fait que ce bois flotte (contrairement
aux feuillus, jusqu'à l'avènement du chemin
de fer).
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Auteur
: Bronwyn Chester (2009)
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Traduction
: Richard Ouellet |
Where are the pines that are the
namesake of Pine Avenue? |
The question
comes up frequently: Where are the pines that are the namesake
of Pine Avenue? I'm afraid there may never have been many, at
least not when Pine Avenue was created in 1875 during the creation
of Mount Royal Park. At that time, three streets were created,
Elm, Cedar and Pine, and it's quite possible that the names
had little to do with the predominant trees. Given the apple
orchards grown on the south and west flanks of the mountain,
any of the new streets in the northwestern expansion of the
city might have been named Apple.
Well, perhaps the humble apple wasn't dignified enough to warrant
lending its name to the prestigious streets of the nascent Square
Mile that Canada's business elite would soon inhabit. Elm, cedar
and pine, on the other hand, were trees of the British empire.
Elm, for its ornamental value; cedar, unrottable as it is, for
its value in fence posts, boats and shingles for the exterior
of houses; and, finally, pine.
What kind of pine? I'm guessing white pine (Pinus strobus, pin
blanc) because it is the most common pine in the maple-hickory
forest domain that covers southwestern Quebec and there would
have been plenty on Mount Royal and in the surrounding forest.
This is the pine you most likely know, the lone pine in the
paintings of the Group of Seven (although Tom Thompson also
painted the more northerly Jack Pine), the iconic, swirling
pine, forever windswept, the pines that stand out on Laurentian
Hills, the tallest evergreen in Quebec, and once the most common
conifer south of the eastern Boreal forest.
Once, because this tree was decimated in the 19th century, firstly
by the British for the masts and spares of the Royal Navy (they'd
lost access to the Riga pine, aka Scots pine, once Napolean
gained control of the Baltic ports in 1806); secondly, by settlers
as they cleared the land for farming; thirdly, by the lumber
industry that sawed the great diametres into boards for flooring,
siding, barns and furniture. A major source of early wealth
in the Ottawa area, and the raison d'être of many an Ottawa
River village, the white pine's great attributes were its abundance,
its size, the low shrinkage of the wood, and, perhaps most importantly,
the fact that it floated (unlike the lucky hardwoods - lucky,
until the advent of rail). |
Auteur
: Bronwyn Chester (2009) |
Source :
Spacing
Montréal / Comprendre le paysage urbain |
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Jai soulevé le mystère
des pins de lavenue des Pins - Voici la réponse.
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En fait, il y a deux réponses:
l'une du 19iéme siècle, lautre du 21ième.
Commençons avec la première, illustrée
ci-haut:
Voici
une gravure (vers 1884) de la Maison Smith, exécuté
d'un point de vue situé au niveau de lactuel arrêt
de lautobus 11. À ce moment là, la maison
était occupée par M. McGibbon, premier surintendant
du parc, la famille Hosea Bonen Smith ayant quitté leur
maison en 1872 au moment de la création du Parc du Mont-Royal,
1874 - 1876.
Le chemin que nous voyons, montait du chemin de Côte des
neiges. La structure aérienne du fond, a fait partie
du Toboggan Club, démantelé en 1925. Elle servait
à soutenir la glissade à quatre voies vers la
clairière humide où se trouve depuis 1938 le Lac
aux castors.
Mais, pour notre sujet, le pin blanc (Pinus strobus, white pine)
ce qui compte dans cette gravure, ce sont les silhouettes du
pin blanc situées è l'arrière de la maison.
Pas surprenant que cette côte se nommait "The Pines".
Cest daprès le nom de la côte que "Pine
Avenue" a été nommé lors sa création
autour de 1874.
Aujourdhui, cest la côte où se trouve
un genre dabri à pique-nique qui est, en fait,
une structure liée au réservoir deau situé
en dessous. On la nomme, "La colline de lAbri".
Dailleurs, cest probablement avec la construction
de ce réservoir en 1958, un des quatre sur le mont Royal,
quune bonne partie des pins a été abattue.
Çela expliquerait également lâge relativement
jeune des érables argentés qui sy trouvent.
Les pins qui poussaient plus haut, près de la croix ont
peut-être étés rasés pendant la "coupe
morale", un triste chapitre dans lhistoire du mont
Royal où pendant les années 50, le maire Drapeau
a fait couper des dizaines darbres du sous-bois sur la
montagne pour décourager les activités immorales!
Au-delà
de la main humaine qui a perturbé les pins blancs de
la montagne, il y a aussi les besoins particuliers pour la reproduction
de cette espéce. Dans la nature, les feux de forêt
aident à féconder la terre puis à réduire
la compétition dautres arbres pour les pins blancs.
Evidemment, les feux de forêts ne sont pas à favoriser
en ville. Mais, la main humaine est très efficace à
semer des graines, à planter des jeunes arbres. Le jeune
pin blanc, de la photo ci-contre, est âgé entre
15 - 20 ans. Peut-être au cours de sa vie qui peut
durer au moins 200 ans ce jeune pin blanc verra ses confrères
de nouveau sur le sommet du mont Royal.
Il
y a beaucoup de plantation de jeunes pins blancs dans laire
du sommet "The Pines/La colline de lAbri". Par
reconnaissance du nom Avenue des pins, la Ville de Montréal,
sous la direction de larchitecte paysagiste Daniel Chartier,
a également planté à peu près une
dizaine de jeunes pins dans le carrefour des avenues des pins
- du parc.Il sagit dun clin doeil à
lavenue des Pins, dit Chartier.
Cette toute petite pinède est éloignée
des rues pour préserver le pin blanc très sensible
au sel. Pour les apprécier, il faut monter le chemin
qui allonge le Stade Molson. Je vous laisse avec ces images
et je vous invite à venir visiter ces pins ainsi que
plein dautres espèces du mont Royal. |
Auteur
: Bronwyn Chester (2009) |
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L'avenue des pins vue par les
peintres |
M.
Roger a réalisé en 1943 ce magnifique dessin
témoignage d'une demeure qui existe toujours (en fin
2011) et dont les détails du dessin correspondent parfaitement
au modèle.
On peut toujours voir cet édifice au coin sud-ouest des
rues des Pins et Saint-Dominique. |
Recherche
; AC Grenon |
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Adresses d'intérêt patrimonial
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Iconographie |
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Mis à jour le :
19-feb-15
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© 2007 SHP - Société
d'Histoire du Plateau-Mont-Royal
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