avenue de Lorimier
27 juin 1883
Données du Répertoire
François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier (1803-1839), notaire de Montréal et patriote, organise le soulèvement de Beauharnois en 1838. Il est condamné à mort par une cour martiale créée par Colborne et exécuté au Pied-du-Courant (au sud de l’avenue) le 15 février 1839.
Anciennement
avenue Colborne.
Source : “Les rues de Montréal”- Répertoire historique – Méridien, édit. 1995.
Description sommaire de la voie
– de direction Sud-Nord à sens unique depuis la rue Sherbrroke-Est jusqu’à la rue Rachel-Est,
– puis à double sens jusqu’au passage sous-terrain qui permet de passer sous la voie du Transcanadien.
Notes complémentaires
– L’hôpital Saint-Justine en 1908
Lors de la fondation de l’hôpital, on dit que les conditions d’hygiène à Montréal étaient telles, qu’un enfant sur quatre n’atteignait pas sa première année. La nécessité d’une telle œuvre n’était donc pas à démontrer. Au groupe de femmes bénévoles et dévouées qui l’ont créé, viendra s’adjoindre, sur l’avenue de Lorimier, la communauté des Filles de la Sagesse qui travailleront à l’hôpital jusqu’en 1996. Sainte-Justine déménagera en 1914 sur la rue Saint-Denis, près de Bellechasse et par la suite, en 1957, à son emplacement actuel…
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Recherches: Gabriel Deschambault (2007)
– Le procés de François-Marie-Thomas-Chevalier de Lorimier
On le désignait généralement sous le nom de François-Marie-Thomas-Chevalier de Lorimier, mais il signa toujours Chevalier de Lorimier, notaire et patriote, né à Saint-Cuthbert, Bas-Canada, troisième des dix enfants de Guillaume-Verneuil de Lorimier, agriculteur, et de Marguerite-Adélaïde Perrault ; décédée le 15 février 1839 à Montréal.
Chevalier de Lorimier descendait d’une vieille famille de nobles français qui étaient restés en Nouvelle-France après la Conquête et que le déclin de leur classe amena à s’intégrer à la nouvelle bourgeoisie canadienne ascendante au XIXe siècle. (…) Une analyse de son minutier révèle qu’il recrutait ses clients surtout parmi les membres des professions libérales, les petits marchands, les artisans ainsi que les cultivateurs canadiens de la ville et de l’île de Montréal ; il rédigea notamment pour Gabriel Franchère, agent principal à Montréal de l’American Fur Company, un grand nombre d’engagements entre 1832 et 1837.
Son activité de notaire et son zèle politique firent bientôt de Lorimier un membre influent de la petite bourgeoisie professionnelle montréalaise et une personnalité proche du groupe des dirigeants patriotes.
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Recherches: Marc Beaugrand-Champagne (2007)
– Un juste retour des choses
En 1883, le journaliste Laurent-Olivier David organisa une souscription publique en faveur d’Henriette Cadieux et de ses deux filles, qui vivaient pauvrement à l’Assomption. Avec l’aide d’Honoré Beaugrand, éditeur de la Patrie, et de l’écrivain Louis-Honoré Fréchette, il réussit à recueillir 1 300 $, dont 1 000 $ furent versés à la veuve de Lorimier en guise de réparation nationale. La même année, par un juste retour des choses, le conseil municipal de la ville de Montréal adopta une résolution qui changea le nom de l’avenue Colborne (voir procés de de Lorimier) en celui d’avenue de Lorimier.
Recherches: Marc Beaugrand-Champagne (2007)
L’avenue de Lorimier évoquée par les romanciers et les poètes montréalais
Recherches : Claude Gagnon
Recherches : Claude Gagnon
Recherches : Claude Gagnon
Dernière mise à jour : 2022-12-23
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