rue Gilford
(1876)
Données du Répertoire
Le nom de Gilford est une déformation du nom de Guibord. Ce dernier nom fut mal transcrit aux plans de Montréal préparés par Henry W. Hopkins en 1879, et cette erreur s’est reproduite par la suite aux plans de dates subséquentes.
Ce nom rappelle Joseph Guibord (1804-1869), imprimeur de Montréal et membre de l’Institut canadien. Nous savons que son enterrement donna lieu à un procès célèbre qui épuisa toutes les juridictions, dura cinq ans, suscita des manifestations les plus diverses de la part des citoyens et les plus ridicules de la part de certaines autorités et amena une jurisprudence et une législation nouvelles en matières de relations entre l’Église et l’État.
Anciennement
rue des Carrières,
rue Verchères,
rue Paul-Kruger,
Source : « Les rues de Montréal »- Répertoire historique – Méridien, édit. 1995.
Description sommaire de la voie
– le premier à double sens de la rue Franchère à la rue Garnier
– puis deux minis tronçons à sens unique calment la circulation en faisant barrages,
– la rue devient à sens unique de direction Ouest Est à partir de la rue Pontiac jusqu’à la rue Chambord,
– devant le métro Laurier subsite un tout petit tronçon à sens unique,
– pour rejoindre la rue Saint-Denis par le chemin paysager « Chemin Gilford« ,
– enfin elle redémarre à sens unique direction Est-Ouest de la rue Saint-Denis jusqu’à la rue Henri Julien.
Notes complémentaires
– Sur les traces de Jos Guibord
Je vais vous raconter une histoire qui, comme bien d’autres, fut trop souvent tue. « On ne parle pas de ces affaires là! », disait grand-mère Valiquette. Mais trop tard ! Dédé avait parlé…
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Auteure : Natacha G. Marleau (2011)
– Rendons Justice à Joseph Guibord
À la veille de la Confédération, alors que les négociations de Charlottetown de 1864, avaient confirmé aux futures provinces la responsabilité de l’éducation, de la santé, bref, les lieux névralgiques où circule l’argent d’une petite communauté française comme la nôtre, les membres de l’Institut Canadien de Montréal constituaient la résistance la plus efficace contre la Confédération: ils demandaient un référendum!…
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Auteur : Gaëtan Dostie (2011)
– Retournons aux sources
La transcription du 10 décembre 1937 du texte de Conrad Archambault, l’archiviste municipal bien connu, est la suivante:
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Extrait du bulletin trimestriel de la SHGP (printemps 2012)
Dernière mise à jour : 2022-12-26