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rue de Mentana

Date de création
ruelle le 14 septembre 1936,
rue le 12 janvier 1872
Données du Répertoire
Village d’Italie où les Français et les soldats pontificaux remportent une victoire sur Garibaldi en 1867.
Anciennement
ruelle Mentana
Source : “Les rues de Montréal”- Répertoire historique – Méridien, édit. 1995.

Description sommaire de la voie

La rue de Mentana

La rue de Mentana
Cette rue d’orientation Nord-Sud, débute depuis la limite du Transcanadien descend, à sens unique, jusqu’au boulevard Saint-Joseph-Est où elle est arrêtée, puis elle continue toujours à sens unique depuis le boulevard Saint-Joseph-Est jusqu’à la rue Cherrier.

 
Notes complémentaires

A la recherche d’un lien entre Montréal et la ville de Mentana
Mentana, village d’Italie, lieu d’une victoire des Français et des soldats pontificaux sur Garibaldi le 3 novembre 1867. Les volontaires garibaldiens, qui tentaient  de chasser le pape Pie IX de Rome, sont bloqués à Mentana par les soldats pontificaux qui bénéficient du soutient d’un contingent français. Garibaldi attendra la défaite de la France face à la Prusse pour se saisir enfin de la ville de Rome et en faire sa capitale. Sévère Rivard est à l’origine de l’envoi des contingents de zouaves pontificaux canadiens à Rome. Le premier canadien a s’enrôler dans les zouaves pontificaux fut le sergent Drolet Gustave Adolphe. En mémoire des ses actions militaires il nous a laissé le livre Zouaviana.
Recherches : Ange Pasquini (2007)

Drame rue de Mentana
Le 14 septembre 1945, à l’heure du midi, à quelques jours de la signature de l’armistice de la deuxième grande guerre, un drame se prépare sur la rue de Mentana, tout juste au sud de Mont-Royal…
Et pour en savoir plus, cliquez sur ce lien
Blogue de Gabriel Deschambault

L’origine du nom de la rue (1872) et de la ruelle (1936) Mentana

Détail du monument de Mgr Bourget par Louis-Philippe Hébert, 1903, devant la cathédrale de Montréal, boulevard René-Lévesque.
Détail du monument de Mgr Bourget par Louis-Philippe Hébert, 1903, devant la cathédrale de Montréal, boulevard René-Lévesque.

Je me permets de mentionner que celui-ci commémore la bataille de Mentana de 1867, une victoire des zouaves pontificaux, entre autres, sur Garibaldi: le nom de la rue constitue en fait un hommage aux zouaves et à l’évêque de Montréal, Ignace Bourget, mobilisateur des zouaves canadiens-français expédiés à l’Italie non longtemps après la bataille.
Recherches: Kevin Cohalan (2021)

Dernière mise à jour : 2022-12-26


Commentaire

rue de Mentana — Un commentaire

  1. Jean-Michel Valiquette
    Une étoile filante est née sur le Plateau, rue Mentana, au nord de la rue Cherrier, en 1947, il était le neveu de l’éditeur Bernard Valiquette.
    Jean-Michel Valiquette (1947-1967) ” un poète nous est mort” la barre du jour no 15 août-sept. 1968
    “Intellectuel sans défaillance, il s’adaptait fort mal aux exigences matérielles de l’existence. Il se vêtait sans recherche, uniquement pour les besoins de la cause ; se coiffait quand il y songeait (pas souvent) et se rasait une fois sur trois. Au travail, comme auparavant à l’école, les avertissements concernant sa tenue faisaient partie de son ordinaire. Il lisait sans arrêt, depuis Tintin jusqu’à Gurdjiev, en passant par Lao Tseu ou Raymond Roussel. Tout savait capter son intérêt. Littérature, peinture, musique, politique, vie sociale ou artistique, il se passionnait pour tout. Même la mode a déjà retenu son attention . . , Pour vivre heureux (ou lire heureux), il lui fallait un fond sonore perpétuel : J’ai déjà entendu jouer “ Penny Lane ’ ’ trente fois dans une soirée. Mais en musique, comme en littérature, il était ouvert à tous les registres : classiques, jazz, chansonniers — seuls les disques achetés par moi avaient le don de l’exaspérer et j’avais rarement le droit de les faire jouer. Ultime concession qu’il m’ait faite : pour mon anniversaire, il m’avait acheté la “ Tra-viata ” sur disques, lui qui n’aimait pas l’opéra. Dernier cadeau, conservé comme une relique. Il dessinait des choses bizarres et sans nom, à l’encre rouge et noire, et tapissait les murs de sa chambre de ses oeuvres, auxquelles il additionnait des découpages fantastiques et . . . des photos de jolies filles. Il aimait créer autour de lui une atmosphère démentielle, hors du réel, où la banalité de l’existence s estompait pour faire place au rêve et à la fantaisie. . . au génie aussi.”
    (Monique Valiquette)

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