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Album virtuel des rues du Plateau-Mont-Royal - rue Drolet -

rue Drolet

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rue Drolet

Date de création
en 1872
Données du Répertoire
L’avocat montréalais Gustave-Adolphe Drolet (1844-1904), membre de l’Institut canadien, est le premier à s’enrôler comme zouave pontifical en 1867. Il fait parvenir à la Minerve et au Bulletin de l’Union Allet des articles sur la vie des zouaves à Rome. Ces récits sont publiés à deux reprises sous le titre de Zouaviana. Il est fait chevalier de la légion d’honneur et commandeur de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Anciennement
rue Cowan,
rue Sanguinet,
rue Henri-Julien.
Source : « Les rues de Montréal »- Répertoire historique – Méridien, édit. 1995.

Description sommaire de la voie

La rue Drolet

La rue Drolet
Sur le Plateau ce sont deux tronçons de rue, à sens unique.
– de direction Sud-Nord depuis le square Saint-Louis jusqu’à la rue Roy.
– de disrection Nord-Sud depuis l’avenue du Carmel jusqu’à la rue Roy.
Cette artère résidentielle est souvent utilisée comme voie de contournement de la rue Saint-Denis; mais en reagardant attentivement elle cache des merveilles toutes en couleurs voir balade dans la rue Drolet par Diane St-Julien (en été 2009).

Notes complémentaires
Souvenirs de la rue Drolet dans les années 50
Une de nos membres Aline Grenon a eu la gentillesse de nous transmettre un témoignage qu’elle a recueilli pour nous …
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Source : Témoignages de Monsieur Roger par Aline Grenon (2006)
Souvenirs de la rue Drolet dans les années 70
Au début de cette décennie, Gaston Michaud, alors vicaire à l’Église Saint-Louis-de-France, tourne le dos au presbytère, qu’il décrit d’ailleurs comme un château, et choisit de faire du 3990 Drolet son domicile et son quartier général. Une fois installé parmi les résidents, il commence à travailler étroitement avec eux afin qu’ils puissent reconstituer le tissus social du quartier…Gaston Michaud passe une nuit dans la prison alors située au coin des rues Laurier et Saint-Laurent (aujourd’hui une caserne de pompier) et les rebuts sont remis sur le terrain par la Ville. Le lendemain, les résidents récidivent. À la suite de tractations entre les résidents et les représentants de la Ville, celle-ci accepte enfin de nettoyer le terrain et d’y placer des installations temporaires de jeux, car à l’époque, le terrain n’appartient pas à la Ville. Une fois qu’elle en devient propriétaire, le Parc Jean-Jacques Olier prend officiellement naissance, en 1974.
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Source : Aline Grenon (2006)
Fête des restrouvailles du 10 juin 2006
Forts de l’expérience acquise lors des mobilisations précédentes, les résidents n’hésitent pas à entreprendre, au besoin, plusieurs autres démarches afin d’améliorer la qualité de vie dans le quartier. En outre, avec l’aide du groupe ÉCO-ACTION, ils entreprennent en 1998 un projet d’aménagement de la ruelle qui borde le parc. La ruelle gagne le prix de la plus belle ruelle verte du Plateau Mont-Royal au début des années 2000.
L’initiative d’une fête de retrouvailles le 10 juin 2006 n’est qu’un exemple des nombreux gestes concrets posés par les résidents depuis plusieurs années pour améliorer la qualité de vie dans le quartier.
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Source : Aline Grenon (2006)
Petite histoire de la rue Drolet
Aline Grenon a résumé quelques recherches sur la petite histoire de cette rue depuis ses débuts, son peuplement, sa dégradation, sa mobilisation citoyenne.
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Recherches : Aline Grenon (2008)
La visite de mère Teresa

Mère Thérésa rue Drolet
Mère Terésa
On ne peut passer sous silence la visite de Mère Teresa sur la rue Drolet le mardi 13 septembre 1988, car des membres de la congrégation religieuse fondée par Mère Teresa, les Missionnaires de la Charité, habitent au 3897-3899 Drolet. Lors de sa visite, Mère Teresa en profite pour saluer les résidents, dont Micheline Raymond et son jeune fils, Guillaume Beauchemin.
Recherches : Aline Grenon

Les frasques d’un vieux zouzou
Gustave Adolphe Drolet (prononcé « Drolette » ; 1844-1904), rejeton d’une famille seigneuriale, zouave pontifical, avocat et entrepreneur, est l’un des fondateurs du village de Saint-Jean-Baptiste, ayant en 1872, avec ses associés, offert à monseigneur Bourget (dans un geste non pas tout à fait désintéressé) une partie du terrain de l’ancienne ferme Comte pour la construction, rue Rachel, de l’église paroissiale. Le nom de la rue Drolet perpétue sa mémoire.
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Recherches : Kevin Cohalan (2012)
Même un zouave peut avoir une belle maison

Le clone de la maaison Drolet
Un clone de la maison Drolet
Nous savions que Drolet avait habité une villa qu’il avait fait construire en 1874-75 angle Rachel. La chronique historique se réfère souvent à cette résidence afin de signaler son exubérance, sa richesse, l’incongruité de la retrouver dans un coin si éloigné de la ville, etc. Toutefois, personne n’avait jamais posé les yeux sur une photographie de cette villa… Drolet va l’habiter presque jusqu’à sa mort et, en 1903, c’est une succursale de la Banque d’Épargne de la Cité et du District de Montréal qui va s’y installer. En 1931, la villa est démolie pour faire place à un édifice commercial où continuera de loger la Banque d’Épargne, devenue depuis la Banque Laurentienne. La banque quitte dans les années 2000 pour être remplacée par des locaux commerciaux. Le bâtiment existe toujours.
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Chronique : Gabriel Deschambault (2016)

Conférence sur Gustave-Adolphe Drolet,
Un zouave sur le Plateau

Bernard Vallée conférencier
Bernard Vallée conférencier (mai 2021)
Bernard Vallée est animateur d’explorations urbaines depuis près de 45 ans. Il est membre des Amis du boulevard Saint-Laurent et de la Société d’histoire du Plateau Mont-Royal. Il est co-auteur du Dictionnaire historique du Plateau Mont-Royal (Écosociété, 2017). Il a été membre du Conseil du patrimoine de Montréal (2012-2018) et membre de la Commission de toponymie de Montréal (1987-1995).
Son premier logement loué à Montréal, rue Drolet, en 1974 faisait partie de la « Place Comte », un ensemble immobilier construit en 1874 par Gustave-Adolphe Drolet et ses associés ; mais il ne le savait pas encore… Nous savions que Drolet avait habité une villa qu’il avait fait construire en 1874-75 angle Rachel. La chronique historique rfait souvent réfèrence à cette résidence afin de signaler son exubérance, sa richesse, l’incongruité de la retrouver dans un coin si éloigné de la ville, etc. Toutefois, personne n’avait jamais posé les yeux sur une photographie de cette villa…Drolet va l’habiter presque jusqu’à sa mort et, en 1903, c’est une succursale de la Banque d’Épargne de la Cité et du District de Montréal qui va s’y installer. En 1931, la villa est démolie pour faire place à un édifice commercial où continuera de loger la Banque d’Épargne, devenue depuis la Banque Laurentienne. La banque quitte dans les années 2000 pour être remplacée par des locaux commerciaux. Le bâtiment existe toujours.
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Conférencier : Bernard Vallée (mai 2021)

Dernière mise à jour : 2022-12-26